Luc Gourand

Une lettre de Luc Gourand.

1996 Hôpital Saint Vincent de Paul

Peu de temps avant Noël, je revoyais Michel Soulé à l’hôpital Broca pour lui rendre compte avec enthousiasme des développements de nos travaux et de mes nombreuses interventions sur l’un des thèmes qu’il avait initiés : Les enjeux de la relation dans l’échographie de la grossesse.

Il m’écouta avec intérêt et me fit part de son désir de participer en personne à la prochaine occasion. Nous nous sommes quittés sur l’anticipation souriante de ce nouveau projet de collaboration.

Début janvier, je lui adressai mes vœux :

Cher Maître, Cher Michel,

Permettez-moi de vous souhaiter une année aussi bonne que possible et de vous exprimer une nouvelle fois toute ma gratitude pour les différents moments professionnels et familiaux où vous m’avez apporté votre soutien bienveillant et déterminant.

Sur cette photo, prise tout récemment à Prague, vous pouvez voir ma famille dont vous avez, en bon accoucheur, favorisé l’éclosion.

Et, vingt-cinq ans auparavant, vous aviez eu à mon égard cette parole (totalement énigmatique pour moi à l’époque) concernant quelques commentaires que j’avais formulés sur les difficultés de mon travail d’échographiste : « finalement, vous êtes une bonne mère ! »

En bon Maître de la « Guidance », vous avez donc, fort opportunément, étayé chez moi les deux versants de la parentalité. Soyez-en mille fois remercié.

Recevez, Cher Maître, Cher Michel, l’assurance de ma fidèle reconnaissance et de mon amitié respectueuse.

31 janvier 2012 Cher Michel, vous n’êtes plus, mais nous n’en resterons pas là.

Luc Gourand