Le premier chapitre

Le groupe « Le premier chapitre » appartient à la WAIMH francophone.

Un partenariat centré sur la recherche avec le Laboratoire du LPCP de Paris V est établi.

L'agenda est disponible sur le site de Rap5.org.

« Le premier chapitre » est né le 13 novembre 1998 à l’initiative de P. Ben Soussan, M. Soulé et Sylvain Missonnier. Il comprend une cinquantaine d’inscrits (majorité de « psys » et obstétriciens, pédiatres, sages-femmes). Il se réunit tous les deux mois à Paris. Sa nomination initiale reste aujourd’hui son meilleur étendard : elle revendique le projet d’exploration de la grossesse et de la périnatalité non comme une préhistoire, mais comme premier chapitre de cette histoire.

Les membres de ce groupe étant tous acteurs du soin périnatal, depuis le départ, le fil rouge est résolument clinique. Dans cet esprit, alternent récits d’intervention, questions théoriques, techniques et éthiques dans une partition au plus près du terrain. Ainsi, le suivi des grossesses normales et pathologiques, le diagnostic anténatal (l’échographie, le dépistage génétique), les interruptions de grossesse, les avatars de la naissance et du post-partum ont été abordés. Les troubles de la parentalité, les effractions traumatiques, la dépression, les dysharmonies relationnelles précoces et les désordres psychosomatiques du bébé y sont récurrents. Les interrogations constantes sur le statut de l’embryon/fœtus/bébé et des parents, sur la place du « psy » parmi les autres professionnels et la spécificité de son travail transdisciplinaire mettent en exergue la question princeps du cadre dans cette clinique si multiforme.

De septembre 2000 à octobre 2002, une orientation singulière a été prise. Les réunions ont été dédiées à un thème unique et original : la « maltraitance » à fœtus. Pathologies psychiatriques et grossesse, violence conjugale, prise de toxiques, déni de grossesse, grossesse non suivie, iatrogénie des soignants, stratégies préventives ont retenu l’attention. Les notions théoriques de violence fondamentale, de dénégation/déni, de haine du fœtus ont émaillé les échanges. La classique question de la maltraitance paraît — cliniquement et épistémologiquement — dynamisée par son immersion prénatale. Le groupe a organisé un atelier à ce sujet au congrès mondial de la Waimh à Amsterdam en juillet 2002.

Au programme des années 2003/4 et 2005/6 : le deuil périnatal, le HELPP syndrom, l’annonce du handicap prénatal, la sémiologie du dialogue corporel mère/fœtus, le stress prénatal, le prématuré, les interactions mère border line/fœtus-bébé, les vomissements gravidiques, les liens d’attachement à la naissance…

De nombreux membres du groupe ont signé plusieurs chapitres d’un ouvrage publié aux Puf en avril 2004 sous la direction de S. Missonnier, B. Golse et M. Soulé : La grossesse, l’enfant virtuel et la parentalité. Éléments de psycho(patho)logie prénatale. Ce premier livre scientifique hexagonal intégralement dédié à la clinique de la grossesse est un témoins fidèle de notre activité partagée. Les autres ouvrages des membres du groupe sont listés dans la rubrique « Livres des membres ».

Si vous êtes membre de la Waimh francophone ou membre du LPCP (conditions préalables) et que vous souhaitez participer à nos réunions, contactez par mail le coordinateur. Un suivi assidu du séminaire implique une inscription à la Waimh francophone CV et lettre de motivation à adresser à Drina Candilis, drinacandilis@wanadoo.fr).

Dans la rubrique « Agenda des réunions », vous trouverez les dates et thématiques des prochaines réunions.

Sylvain Missonnier, syl@carnetpsy.com, coordinateur WAIMH Francophone et Laboratoire du LPCP