Les troubles autistiques, identifiés depuis de nombreuses années, ne sont devenus en France une question majeure de société que depuis la fin des années 90, avec le lancement successif des plans autisme. L’autisme a d’ailleurs été déclaré cause nationale de l’année 2012.
Malheureusement, la politique publique de l’autisme est au cœur de vives polémiques et controverses. La Cippa défend la place de la psychanalyse trop souvent déniée dans le soin aux personnes autistes.
La position de la Cippa est un engagement global pour une approche pluridimensionnelle faisant appel à l’interdisciplinarité. En prônant une approche ouverte, la Cippa cherche à protéger la liberté de choix des patients et de leur famille, mais aussi des médecins dans leur liberté de prescription et de recherche.
Défendant l’insertion scolaire et professionnelle des personnes autistes, notre objectif est la prise en compte de la personne dans toutes ses dimensions et notamment en tant que citoyenne. Notre approche se veut respectueuse de leur dignité et de celle de leur famille et cherche à les accompagner vers plus d’autonomie et de solutions durables.
La politique de l’autisme fait face à la fois aux limites actuelles de la science mais aussi aux conflits dogmatiques qui entravent le progrès de la prise en charge en France. Elle se trouve aussi aux croisements des politiques du handicap et de la santé mentale dont les budgets sont très largement déficients par rapport aux besoins et par rapport à ceux de nos voisins.
La CIPPA, Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes et membres associés s’occupant de personnes Autistes, est une association de forme loi de 1901, créée en 2004 par Geneviève Haag et Marie-Dominique Amy, et aujourd’hui présidée par le professeur Bernard Golse. La CIPPA cherche à faire connaître un point de vue psychanalytique de l’autisme qui préconise une approche pluridimensionnelle avec un travail en interdisciplinarité.
En dix ans, le nombre de professionnels s’est réduit de moitié et la durée d’attente pour un premier rendez-vous dépasse parfois les dix-huit mois. Alors que la santé mentale de l’enfant est érigée en priorité, la discipline est à l’abandon.
La CIPPA, présidée par le professeur Bernard Golse, prend acte de la parution du 4eme plan autisme désormais intitulé stratégie autisme après de longs mois de concertations régionales et nationales. L’orientation générale de ce document va dans le bon sens avec toutes une série de mesures attendues mais donc sans réel effet de surprise. Nous regrettons toutefois l’excès de communication qui a précédé cette publication. Cet excès suscite une déception devant le manque d’ambition et la dimension quelque peu floue de cette nouvelle stratégie.
Quelques réflexions de la présidente de la Cippa
Lecture critique du rapport de la HAS : « Autisme et TED : état des connaissances hors mécanismes psychopathologiques, physiopathologiques et recherche fondamentale ».
L’institut Imagine, la Cippa et l’Hôpital Necker-enfants Malades, sont heureux de vous annoncer la tenue d’une soirée exceptionnelle intitulée « Imagine : Autismes et Créativité ! » le vendredi 29 septembre de 17 h à 20 h dans le hall de l’Institut Imagine Sous le patronage des professeurs Bernard Golse, Stanislas Lyonnet et Arnold Munnich, nous accueillerons notamment le réalisateur et écrivain Bernard Martino.
La Cippa s’étonne de son absence à la journée de concertation du 6 juillet 2017 à l’Élysée mais se fait force de propositions par la publication d’un manifeste pour une prise en charge éthique et plurielle de l’autisme.
Communiqué en réaction aux résultats des élections présidentielles : une opportunité pour les personnes autistes et 10 propositions pour faire avancer la prise en charge en France.
Lettre ouverte de la Cippa en réaction à la proposition de résolution déposée par le député Daniel Fasquelle visant à rendre juridiquement opposables les recommandations de la HAS concernant l’autisme.
À l’occasion de la proposition de résolution visant à l’interdiction de la psychanalyse dans la prise ne charge des personnes autistes, déposée par le député Daniel Fasquelle, à nouveau marquée par un esprit de fermeture, la Cippa tient à repréciser ses positions et son ouverture.
La Cippa, Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes et membres associés s’occupant de personnes avec Autisme, a pris connaissance avec attention et intérêt des propos tenus par le Président de la République Monsieur François Hollande lors de la conférence nationale du handicap. Ces propos, qui visaient à un apaisement des tensions démontrent que le passage du 3e plan au 4e plan autisme peut représenter une période propice à une réflexion dépassionnée.
À l’initiative de la Cippa, une lettre cosignée par la Main à l’Oreille, le RAAHP, l’ASM 13, l’HDJ Marie Abadie, l’AREF et l’UFR études psychanalytiques de l’Université Paris Diderot Paris 7, a été envoyée à la ministre de la santé pour protester contre le refus de diffusion d’informations du CRAIF. Il s’agissait notamment de l’événement festif organisé pour la journée du 04 avril 2016.
Un documentaire-fiction a été diffusé le 30/03/2016 par la chaîne France 2, suivi d’un débat animé par le journaliste Julian BUGIER. La Cippa tient à souligner que les bases élémentaires d’un débat démocratique équilibré n’ont pas été respectées.
La Cippa, Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes s’occupant de personnes avec Autisme et membres associés, a organisé le 2 avril 2016 à l’occasion de la Journée Internationale de l’Autisme, un évènement festif avec l’association des parents « La main à l’oreille », évènement qui a permis de nombreux témoignages et de nombreux échanges autour de la question de la prise en charge multidimensionnelle de l’autisme.
Témoignages rectificatifs des Professeurs Laurent Danon Boileau, Pierre Delion et Bernard Golse, interviewés dans le film Le mur ainsi que celui de Christine Loisel-Buet.
La Cippa a répondu à la consultation publique de l’HAS et envoyé sa réponse en ligne le 9 septembre 2011 reprenant point par point l'ensemble du document comme demandé.
Caroline Eliacheff aux Matins de France Culture le 14 mars 2012, « Et maintenant » à la suite de la sortie des recommandations de bonne pratique pour les interventions éducatives et thérapeutiques chez l’enfant et l’adolescent avec autisme.
Une lettre à Madame Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, par Graciela C . Crespin, psychologue, psychanalyste, vice-présidentre de l’Association PREAUT, administratrice de la CIPPA, responsable de l’UDAP-CRF
Jean Louis Lerun , rédacteur en chef de la revue Enfance et Psy fait des propositions qui ne sont pas en contradiction avec les recommandations de la HAS mais complètent et rectifient celles du 3e plan autisme.
Plutôt que d’aggraver les clivages et de détruire l’existant au profit de projets aléatoires, elles permettraient de tirer partie de l’énorme potentiel constitué par le secteur public de psychiatrie infanto juvénile, d’encourager les soignants, au bénéfice des enfants, des adolescents et de leurs familles.
Lettre ouverte du Dr Ariane Giacobino, médecin généticienne, agrégée à la Faculté de Médecine de l’Université de Genève, membre des sociétés suisse, européenne et américaine de génétique humaine.
Lettre ouverte du Docteur Christine Gintz, psychiatre et psychanalyste à Grenoble à Madame Carlotti, ministre déléguée aux affaires sociales et à la santé.
À propos du 3e plan Autisme, Le droit de savoir que la raison n’est pas au rendez-vous, article de Bernard Golse, membre de la Cippa, publié sur Médiapart le 22 mai 2013.
Madame Mireille Battut, présidente de l’association « La Main à l’Oreille », créée par des parents et amis de personnes autistes.
Par le Pr Pierre Delion, membre de la Cippa.
Nos collègues de la section italienne de l’EFPP, touchées elles aussi par des recommandations ont écrit une pétition au printemps 2012.
Geneviève Haag et Marie Dominique Amy demandent à Marcel Héraut un droit de réponse suite à son éditorial « Autisme et psychanalyse : La polémique. Comment en est-on arrivé là ? » paru dans la revue Sésame Autisme no 181 de mars 2012.
Marie Dominique Amy répond à Bernadette Rogé qui affirme doctement sur Médiapart que les psychanalystes allongent leurs petits patients autistes sur leurs divans.
À l’occasion de la journée nationale de l’autisme du 2 avril 2012, la Cippa tient à réaffirmer les principes suivants…
Marie-Michèle Bourrat, présidente de la SFPEADA, écrit une lettre au professeur Jean-Luc Harousseau, président du collège de la Haute Autorité de Santé, suite de la sortie des recommandations de bonne pratique pour les interventions éducatives et thérapeutiques chez l’enfant et l’adolescent avec autisme le 21 mars 2012.
Marie Noêlle Clement, psychiatre, directrice de l’hôpital de jour pour enfants du Cerep Paris « Psychanalystes, ne soyons pas sectaires ! Diversifions les approches de l‘autisme » paru dans le Monde du 7 mars 2012.
Moïse Assouline, médecin directeur du centre Françoise Grémy (hôpital de jour Santos Dumont, Paris) écrit une lettre ouverte au président de la Haute Autorité de Santé, intitulée: Une recommandation utile aux parcours des autistes, sous réserve qu’on ne confonde pas l’accompagnement des personnes avec des procédures (mars 2012).
Communiqué de presse du 26 janvier 2012 à propos de la proposition de loi de M. Daniel Fasquelle visant à interdire l’accompagnement psychanalytique des personnes autistes.