Les troubles autistiques, identifiés depuis de nombreuses années, ne sont devenus en France une question majeure de société que depuis la fin des années 90, avec le lancement successif des plans autisme. L’autisme a d’ailleurs été déclaré cause nationale de l’année 2012.

Malheureusement, la politique publique de l’autisme est au cœur de vives polémiques et controverses. La Cippa défend la place de la psychanalyse trop souvent déniée dans le soin aux personnes autistes.

La position de la Cippa est un engagement global pour une approche pluridimensionnelle faisant appel à l’interdisciplinarité. En prônant une approche ouverte, la Cippa cherche à protéger la liberté de choix des patients et de leur famille, mais aussi des médecins dans leur liberté de prescription et de recherche.

Défendant l’insertion scolaire et professionnelle des personnes autistes, notre objectif est la prise en compte de la personne dans toutes ses dimensions et notamment en tant que citoyenne. Notre approche se veut respectueuse de leur dignité et de celle de leur famille et cherche à les accompagner vers plus d’autonomie et de solutions durables.

La politique de l’autisme fait face à la fois aux limites actuelles de la science mais aussi aux conflits dogmatiques qui entravent le progrès de la prise en charge en France. Elle se trouve aussi aux croisements des politiques du handicap et de la santé mentale dont les budgets sont très largement déficients par rapport aux besoins et par rapport à ceux de nos voisins.